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Congrès de dermatologie et médecine esthétique : le point sur les injections

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La majorité des 10 000 médecins, dermatologues et chirurgiens présents était féminine. De nombreuses conférences ont souligné le rajeunissement de la clientèle, en France comme à l’étranger, avec un poids désormais prépondérant des moins de 35 ans pour les injections anti-âge. À cette occasion, j’ai pu interviewer le Dr Wolfgang Redka, professeur et chirurgien à Munich sur les injections d’acide hyaluronique comparées au botox. 

 

Les injections d’acide hyaluronique présentent des risques supérieurs à celles de botox à ses yeux.

 

Nous sommes nombreuses à craindre davantage le botox que l’acide hyaluronique. Car le risque de ptose de la paupière supérieure a beaucoup été commenté avec le botox. La paupière tombante peut persister plusieurs semaines. À la différence de la toxine botulique, l‘acide hyaluronique est un sucre naturellement présent dans la peau au niveau du derme. Il est chargé d’assurer l’hydratation profonde, il diminue avec l’âge. En médecine esthétique, il est utilisé pour combler les rides et donner du volume. Principalement au niveau du sillon nasogénien, des joues, des lèvres. Contrairement aux idées reçues, une solution injectable d’acide hyaluronique d’origine synthétique peut toutefois provoquer un hématome qui peut se résorber rapidement. Effet secondaire possible, une inflammation chronique ou permanente, un granulome ou un abcès qui peut laisser une cicatrice. Ce problème intervient en cas de mauvaise manipulation de la part du médecin. Le plus gros risque porte si ce dernier injecte l’acide hyaluronique dans les vaisseaux sanguins, cela peut causer une embolie. Au final, ces complications sont très rares mais à un taux supérieur au botox : 1 pour 4000.

 

Le dr Wolfgang Redka intervenait au congrès IMCAS pour le compte du laboratoire français Bioxis et de sa nouvelle génération de dermal-filler, les produits injectables Cytosial. Aujourd’hui l’offre de solutions injectables d’acide hyaluronique est pléthorique avec plus de 200 marques. La particularité de Cytosial est de proposer un acide hyaluronique sous forme de Polysaccharide réticulé pour une meilleure stabilité et un résultat homogène. Principale indication : les joues, le sillon nasogénien et l’ovale du visage. Pour illustrer cet acide hyaluronique de synthèse organisé en double maillage, le Dr Redka a utilisé l’image de la pelote de laine. Avec le temps, les enzymes vont s’attaquer aux liaisons les plus faibles. Du fait de la réticulation, le résultat va disparaître de façon homogène et plus tardivement. Le résultat de l’injection varie selon les individus, selon leur qualité de peau et dure de 6 mois à 1 an.

 

La problématique de l’ovale du visage vue par ce spécialiste de l’anatomie

 

L’un des signes tangibles du vieillissement cutané est la perte progressive de l’ovale du visage. Une problématique qui touche tous les types de peau : européens, américains, asiatiques. Ainsi, si les femmes asiatiques sont moins confrontées à l’apparition des rides, elles focalisent leur attention sur les taches et sur l’ovale du visage. Avec l’âge, les contours du visage deviennent moins nets, l’ovale se perd. J’ai interrogé ce chirurgien plastique sur les techniques à mettre en oeuvre pour corriger la perte de l’ovale du visage. Dr Redka recommande de recourir à des injections volumatrices d’acide hyaluronique sous les pommettes plutôt que dans le bas du visage. En effet, l’effet cumulatif des injections autour du sillon nasogénien et du menton a tendance à accentuer la perte de netteté du contour du visage. Pour sa part, il privilégie une seule injection d’acide hyaluronique réticulé pour infiltrer les pommettes et le haut des joues. Cette technique spécifique permet de remonter les traits et de rendre un peu plus net les contours du visage. Une seule injection par joue, lente et douce permet de limiter la douleur. Son geste sûr lui permet de ne pas ajouter de lidocaïne.

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