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Cosmétique naturelle : cibler ses objectifs pour acheter moins

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Si j’ai choisi de fabriquer mes cosmétiques, c’est aussi pour réduire ma consommation au minimum : moins d’emballages (on les réutilise), des ingrédients polyvalents, une totale liberté dans l’élaboration des recettes… Mais à quoi bon si l’on se retrouve avec l’équivalent d’une boutique entière chez soi ?

 

Le but, c’est que votre placard ne ressemble pas à ça.

 

Les premiers mois où l’on se lance dans la cosmétique naturelle sont bien souvent synonymes d’achats compulsifs d’actifs, d’huiles, de beurres, de cires, d’ingrédients en tout genre et de matériel à gogo. On fait de vraies razzias, on dévalise les magasins, virtuels ou physiques, et on se retrouve avec un placard bien rempli de tout un tas de choses. Là, planté devant des étagères qui peinent à soutenir le poids de vos achats, vous vous demandez soudain : « Je voulais faire quoi déjà ? Ah oui, un shampoing et une crème pour le corps. »

 

J’ai été la première à faire cette erreur, et je ne sais pas si l’on peut apprendre des erreurs des autres, ou s’il faut forcément les commettre soi-même pour se rendre compte qu’avoir quinze actifs hydratants et trois cires émulsifiantes, ça ne sert à rien. Ce fut à peu près mon constat personnel, et aujourd’hui, je me suis régulée, mais si on peut éviter de remplir inconsidérément ses armoires (et par la même, vider joyeusement son portefeuille), je dis : youpi.

 

Pour les huiles, pensez à vos huiles de cuisine, elles sont excellentes aussi pour les cosmétiques !

 

Avant d’aller faire vos emplettes, définissez vos recettes (et BIM une rime !) : crème, shampoing, gommage ? afin de définir au mieux ce qu’il vous faudra. Par exemple, si vous avez la peau sèche, un agent hydratant suffira, que vous pourrez aussi mettre dans votre shampoing et votre gommage : le complexe Hydratation intense, par exemple, que l’on peut éventuellement compléter avec de la glycérine végétale, parce qu’elle sert pour tout et apporte une certaine onctuosité aux mélanges. Pour les huiles, définissez votre type de peau et de cheveux, partez sur deux ou trois huiles, et prenez le reste en dose d’essai (si c’est possible chez votre fournisseur). Faites comme cela pour tout : réfléchissez à l’utilité d’un produit avant de le mettre dans votre panier.

 

Pour vous donner un seul exemple, lors de mon premier passage chez Aroma-Zone, j’ai acheté de la phytokératine de blé, super ingrédient pour les cheveux secs, dont je n’avais entendu que du bien. Cela fait presque un an et le sachet de phytokératine traîne toujours dans mon placard. Pourquoi ? Parce que je ne m’en sers pas particulièrement : j’ai trouvé des choses qui me conviennent mieux, et je me suis aperçue que je ne me faisais pas beaucoup de produits pour les cheveux.

 

De même concernant le matériel : inutile de dévaliser Aroma-Zone (l’un des fournisseurs les plus prolifiques dans ce domaine) ! Vos bols, saladiers, fouets et même balance de cuisine feront l’affaire ! La seule chose que j’aie achetée, c’est la balance de précision, parce que la balance de cuisine, pour les petites doses, n’était pas assez précise. Vous saurez, à l’usage, le matériel vraiment utile à vous procurer.

 

Puiser dans la nature oui, mais la protéger, aussi et surtout.

 

Dernier conseil : faites des listes de courses (et tenez-vous y), cela vous évitera de flâner dans les rayonnages, rêveur-euse, la tête en l’air : « Tiens, ça a l’air bien ça, et ça aussi, et ça ! oooh… ! », et de vous retrouver avec tout un tas de choses que vous n’auriez jamais acheté si vous aviez fait une liste…

 

Parce que la cosmétique naturelle, pour moi, c’est aussi une cosmétique responsable, apprenons à nous limiter en ingrédients, on s’amusera tout autant !

 

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