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Que savons-nous des faibles doses de produits chimiques et de notre santé ?

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Des chercheurs de plusieurs universités et de l’Institut national des sciences de la santé environnementale ont récemment publié un article qui explore la quantité d’exposition à certains produits chimiques nécessaire pour causer des dommages, et suggère que « des changements fondamentaux dans les tests chimiques et la détermination de la sécurité sont nécessaires pour protéger la santé humaine. »

 

Les enseignements:

 

Les chercheurs,  se sont penchés sur les perturbateurs endocriniens (EDC) – des produits chimiques comme le BPA et le DES qui interfèrent avec les systèmes hormonaux du corps. Dans leur examen, ils explorent des questions complexes autour de la dose – les effets des faibles doses, la façon dont la « faible dose » est définie, et ce qui se passe lorsque les effets d’un produit chimique ne sont pas directement corrélés à la dose.

Comme l’expliquent les auteurs :

Depuis des décennies, les études sur les produits chimiques perturbateurs endocriniens (EDC) ont remis en question les concepts traditionnels de la toxicologie, en particulier le dogme « la dose fait le poison », car les EDC peuvent avoir des effets à faible dose qui ne sont pas prédits par les effets à des doses plus élevées.

En conséquence, ce que nous savons de l’exposition à un produit chimique en suivant des personnes après une grande exposition unique pourrait ne pas prédire ce qui se passe lorsque des personnes sont exposées à de très petites quantités d’un produit chimique sur une plus longue période.

Les implications sont que certaines de nos hypothèses sur les méfaits des faibles doses, la fiabilité des méthodes d’essai actuelles et les seuils de sécurité pourraient être incorrectes, car les effets nocifs des produits chimiques pourraient varier de manière inattendue à différentes doses, chez différentes personnes ou à différents stades de développement. Les auteurs soulignent plusieurs choses que les chercheurs devraient faire pour améliorer notre compréhension de ces questions, comme examiner soigneusement les gammes de doses et le moment où étudier.

Pour le grand public, les implications réglementaires de l’examen peuvent être les plus importantes. Comme l’expliquent les auteurs :

Depuis des décennies, les organismes de réglementation testent, ou approuvent les tests, de produits chimiques en examinant des doses élevées, puis en extrapolant vers le bas [à partir duquel les effets observables sont censés commencer] pour déterminer les niveaux de sécurité pour les humains et/ou la faune. Comme nous l’avons vu précédemment, ces extrapolations utilisent des facteurs de sécurité qui tiennent compte des différences entre les humains et les animaux, de l’exposition des populations vulnérables, de la variabilité inter-espèces et d’autres facteurs d’incertitude. Ces facteurs de sécurité sont des suppositions informées, et non des calculs quantitatifs. Avec cette méthode traditionnelle de fixation des doses sûres, les niveaux déclarés sûrs ne sont en fait jamais testés. Les doses dans la gamme des expositions humaines sont donc également peu susceptibles d’être testées.Cela a généré l’état actuel de la science,où de nombreux produits chimiques préoccupants n’ont jamais été examinés à de faibles doses pertinentes pour l’environnement.

En d’autres termes, pour de nombreux produits chimiques,  ; les règlements sont basés sur les meilleures suppositions sur la sécurité, plutôt que sur des données de sécurité spécifiques. En outre, les auteurs suggèrent que les suppositions sur les faibles doses basées sur des doses plus élevées ne fonctionnent vraiment pas pour les produits chimiques perturbateurs endocriniens, et de nouvelles approches pour évaluer leur sécurité devraient être développées. Les auteurs appellent également à davantage de tests à faibles doses lorsque de nouveaux produits chimiques sont développés et approuvés :

 

 

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